L’isolation phonique est la solution pour avoir le confort acoustique et la tranquillité dont nous avons besoin. Dans nos vies de tous les jours, on doit faire face à divers bruits tels des talons aiguilles sur le sol ou un voisinage trop bruyant, et rien n’est plus stressant. Trop de nuisances sonores peut même rendre dépressif en plus d’entraîner des problèmes d’irritabilité. C’est notamment le cas lorsqu’on habite en immeuble ou quand la maison est située près de la chaussée. Rassurez-vous, ce n’est pas une fatalité. Dans cet article, c’est ensemble que nous allons étudier l’impact des bruits dans l'isolation phonique de la maison.
Isolation phonique : connaître la notion du bruit pour mieux le combattre
La plupart des français ne se sentent pas à l’aise avec les nuisances sonores qu’ils doivent côtoyer au quotidien au sein de leur habitation. Avant d’aborder le sujet sur comment mieux traiter les nuisances sonores, essayons de comprendre comment se propage le son. Tout d’abord, le son résulte d’une onde acoustique. C’est sa fréquence (grave ou aigüe) ainsi que son intensité qui le déterminent. Cette dernière se mesure en décibels tandis que la fréquence s’exprime en Hertz. L’oreille humaine peut distinguer un son de 0 dB au minimum. C’est le seuil d’audibilité pour l’homme. On fait référence à cette mesure pour évaluer la performance d’un matériau.
C’est l’indice d’affaiblissement Rw qui informe sur son niveau d’affaiblissement sonore. Il représente sa capacité à diminuer le niveau sonore du bruit. L’efficacité du matériau est relative à l’importance de cet indice. Pour que ce soit plus clair, prenons par exemple un son de 65dB dans une pièce. Si l’indice Rw de la paroi est de 35 dB. Le niveau sonore que l’on va percevoir dans la pièce voisine sera donc de l’ordre de 30 dB. Un autre composant du son à prendre en compte est l’émergence. Elle entre en jeu dès lors que la quantité de bruit dépasse le niveau sonore ambiant.
Isolation phonique : comment se diffuse le bruit ?
Globalement, c’est par leurs types de propagation que l’on parviendra à distinguer les bruits entre eux. Il peut s’agir d’une propagation par mouvements d’air. On a donc là des bruits aériens. Le bruit des voitures qu’on entend depuis chez soi, ou bien le son d’une musique venant d’une fenêtre en sont de parfaits exemples. Lorsque les sons se transmettent à travers les planchers ou d’autres éléments de la structure, on parle de bruits solidiens. Bruits d’impact ou de choc sont d’autres noms pour les qualifier. Et les bruits de talons que l’on a évoqué plus haut illustrent bien ce cas de figure.
Quel matériau de structure pour l’isolant phonique ?
Pour des parois simples, l’idéal est d’opter pour un matériau dense afin de jouer sur la masse. Un béton plein de 16 cm sera plus efficace qu’une brique creuse de 20 cm (60 db contre 52 dB). Souvent, les parois doubles se dotent d’un système de masse-ressort-masse. La première paroi compacte agira comme un support où vont se réfléchir les ondes sonores. Puis, elle va les absorber par la suite. Les deux parois sont intercalés d’un isolant souple. C’est ce dernier qui se charge d’absorber le restant de bruit.
Puis, la deuxième paroi qui est rigide elle aussi, renverra encore une partie du bruit vers le matériau isolant. Par conséquent, c’est une erreur de croire qu’on a juste à comparer les performances des matériaux. Effectivement, leur mise en oeuvre associée à la configuration ont une importance particulière dans l’atténuation des nuisances sonores.
Les différents types de matériau de structure capables d’agir sur l’isolation phonique
Dans l’optique d’une isolation phonique optimale, il vaut mieux bien choisir ses matériaux de construction. Voici les plus courants et leurs caractéristiques respectives.
Le béton cellulaire
Il procure un affaiblissement sonore similaire à celui de la brique. On peut le mettre en oeuvre pour la construction d’une cloison ou d’un mur.
La brique
Que l’on peut envisager pour privilégier le système masse ou masse-ressort-masse. Le second cas de figure implique une double cloison intercalée d’un isolant. En revanche, le monomur peut fonctionner comme un système masse. En termes d’innovation, les briques chaux-chanvre sont très prometteuses et sont encore plus efficaces que le béton cellulaire. Elles conviennent aussi bien pour cloisonner ou pour bâtir des murs.
Le parpaing
Ce matériau se démarque par sa capacité exceptionnelle à diminuer le niveau sonore, encore meilleure que celle du parpaing ou de la brique.
Les plaques de plâtre ou placo-plâtres
Avec la structure plaque-isolant-plaque, on les utilise pour les cloisons ou pour doubler un mur simple. Ils doivent impérativement intégrer un isolant. Côté performances acoustiques, visez des plaques à 40 dB minimum. Néanmoins, un système isolant de 14 cm intégrant 2 plaques de plâtres B13 intercalées de laine minérale sera aussi tout efficace et plus légère qu’un mur de béton d’une épaisseur supérieure (20cm par exemple).
Les meilleurs matériaux pour l’isolation phonique
Certains isolants acoustiques peuvent en même temps impacter le confort thermique. Cependant, il est faux de croire que les mêmes matériaux isolent aussi bien thermiquement qu’acoustiquement. Toutefois, on peut envisager de concilier les deux pour sa future maison. Si l’on veut privilégier le confort acoustique, la ouate de cellulose est le meilleur choix. Elle surpasse même la laine de verre à condition de ne pas la projeter ou la souffler de manière trop dense. D’autre part, les professionnels de l’acoustique recourent aussi très fréquemment au liège pour résoudre des problèmes acoustiques comme les bruits d’impact. Pour terminer, la paille et la fibre de bois sont aussi de bonnes options pour l’isolation phonique.